Les fondateurs

École de jazz à Paris | Cours d'instruments et de théorie

Bernard Maury

Né le 28 décembre 1943, originaire du sud-ouest, Bernard Maury s’installe à Paris fin 69 et fait ses débuts de musicien professionnel aux “Trois Mailletz” dans la formation du saxophoniste Michel de Villers. Par la suite, il rejoint le 4tet de Michel Roques, puis celui de Johnny Griffin au “Chat qui pêche”, club qui est alors le plus actif de la capitale, où il accompagne de nombreux solistes américains aux noms prestigieux. C’est à cette époque qu’il fait la connaissance de Bill Evans avec lequel il se lie d’amitié.

A la fin des années 80, il entreprend une série de concerts en hommage à Bill Evans (duo de pianos avec Warren Bernhardt) et on le retrouve comme leader de diverses formations. Dès le début des années 90, il se produit de plus en plus sur la scène nationale – concert dédié à la mémoire de Bill Evans pour le dixième anniversaire de sa disparition (Maison de la Radio), jubilé Steinway au théâtre des Champs Élysées, duo avec Toots Thielemans, duo de pianos avec Michel Petrucciani, Trio de pianos avec Michel Grailler et Alain Jean-Marie (France Musique), concert “In Memoriam Michel Petrucciani” avec Didier Lockwood (salle Gaveau janv. 99) et sur la scène internationale : Festival “Memphis in May” (USA), Gratz (Autriche), Tel-Aviv (Israël), Copenhague (Danemark), Los Angeles (USA).

Arrangeur, il signe les orchestrations symphoniques de “Parker with strings”, hommage à Bird auquel participent notamment Max Roach (drms), Frank Morgan et Michel Legrand (dir.) (Halle that Jazz 89), et celles de “Serena”, album du pianiste René Urtreger (91). Pédagogue, il donne des conférences à la célèbre Berklee School de Boston (USA) et anime des Masterclasses dans plusieurs universités américaines (Miami, Memphis, New Orleans, U.C.L.A.) ou européennes (Gratz, Bologne, Gênes, Milan, Vienne, etc…).

On fait régulièrement appel à lui pour participer à des concerts ou des émissions radiophoniques de caractère didactique sur France Musique o ou France Culture (“Le matin des musiciens”, “Les démons de midi”, “De vous à moi”, “Carte blanche à Martial Solal” etc…). Il est également invité à siéger dans des jurys universitaires de soutenance de thèses sur des sujets concernant le Jazz (Universités de Toulouse, Tours). De 93 à 96, il est responsable de la commission “Pédagogie-Enseignement” au sein de l’Union des Musiciens de Jazz (U.M.J.). En septembre 94, il fonde et dirige le département Jazz du Conservatoire du IXème arrondissement à Paris (Conservatoire Nadia Boulanger) et, en juillet 1996, la Bill Evans Piano Academy.
Bernard Maury nous a quittés le 31 juillet 2005.

 


Samy Abenaïm

Né en 1949 à Mogador au Maroc, Samy Abenaïm étudie le piano au conservatoire de Casablanca où il obtient son premier prix de perfectionnement en 1967.

Puis il poursuit des études supérieures à l’Académie de Musique de l’Université de Tel-Aviv jusqu’en 1973 où il étudie l’harmonie, le contrepoint, l’analyse, la pédagogie et l’enseignement du piano, l’ethnomusicologie, les techniques de la musique contemporaine, l’acoustique, etc… Et s’intéresse en parallèle à toutes les formes d’enseignement de la musique improvisée.

A partir de 1979, il vit à Paris et se produit fréquemment dans les clubs parisiens. Il est professeur au CIM en 1980 et fonde en 1996 avec Bernard Maury la Bill Evans Piano Academy.

Samy Abenaïm nous a quittés en juin 2000.

 

“La notion de transmission est primordiale. Il est question ici, non seulement de transmettre de manière intégrale, mais aussi de s’assurer que l’information est acceptée, réceptionnée et intégrée. Le but de cette école est de pérenniser la culture du jazz qui a tendance à stagner. Nous voulons l’enrichir en y intégrant tout ce que le piano peut offrir à un musicien du 20ème siècle (…). Notre école est axée sur l’improvisation et tout ce qui peut enrichir cette improvisation. L’improvisation est une culture qu’il faut enseigner aux musiciens classiques afin qu’ils exploitent cette spontanéité dans l’interprétation de ce qu’ils ont l’habitude de jouer d’une manière peut-être trop rigoureuse.”

Interview donnée à J-Magazine, mars 1999

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